Nota bene : Depuis octobre 2012, l’aventure continue sous la forme d’un blog

Présentation

Pourquoi ouvrir à plus de 62 ans un site web personnel lorsque la Fondation Charles Léopold Mayer que je dirige depuis près de vingt ans dispose déjà d’un site riche en informations ? Pour faire jeune ? Pour céder à une forme de narcissisme en essayant d’intéresser le public à sa petite personne ? Dans l’espoir d’y trouver un moyen magique de partager ce à quoi l’on croit ? Ces trois questions m’ont longtemps retenu de passer à l’acte.

 

Ce qui m’a convaincu de le faire, c’est l’exercice laborieux d’écriture d’un livre intitulé « Essai sur l’oeconomie » explorant les conditions d’émergence de nouveaux modèles de production et de consommation et la nécessité, comme l’indique l’étymologie du mot oeconomie, de redéfinir au début du 21ième siècle les règles du jeu et les lois qui régissent la gestion de notre oïkos, de notre foyer domestique étendu aujourd’hui à l’échelle de la planète.

 

Cette réflexion personnelle, je la mène en lien étroit avec la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme. Elle m’a même été d’une certaine manière demandée par notre Conseil de Fondation. Mais il m’a semblé que cela impliquait d’explorer des voies plus nouvelles encore que ce que nous avions fait dans le passé au titre de la Fondation et, ce faisant, que comme toute recherche exploratoire, elle risquait de me conduire par des chemins de traverse vers des impasses. Et je ne voulais pas que la Fondation puisse subir un discrédit qui résultât de mes propres tâtonnements.

 

 

... L’ouverture de ce site web procède de la même démarche : c’est une manière de participer, aussi petitement soit-il, aussi modestement soit-il, à un monde en train de s’inventer...